Hier soir: Expédition motobike. Sabrina, la stagiaire du CCF de Phnom Penh nous emmène voir un groupe de rock francais de passage pour la fête de la musique. Motobike pour tout le monde, à 2 voire 3 par moto.
Nous dinons tous les 4 d'abord dans le resto d'en face, puis nous restons au concert du groupe. Chanson sympa, bien dans la mouvance Mickey 2D, Louise l'Arnaque.
Le retour à l'hotel est rigolo, virée dans Phnom Penh ou les 4 pilotes de nos motobikes nous baladent, en ayant l'air d'avoir perdu leur chemin, histoire de faire durer la course.
La négociation financiere, à l'arrivée sera sévere, mais restera fun.
La virée dans la ville est agréable, un peu de fraicheur après cette premiere journée cambodgienne poisseuse de chaleur.
L'hotel oû nous logeons n'est pas des plus calmes, Chris en fait l'experience lors de cette premiere nuit. Java dans la chambre d'à cote, avec cris, bagarres, meubles déplacés jusqu'à 5h du matin.
Ce matin, apres le petit dej', il retournera se coucher. nous ne le reverrons que ce soir pour le diner.
Les 3 Pieds Nickeles restants se mettent en route pour le marché couvert. C'est une grande batisse Arts déco avec 4 grands bras. Il y a foule à l'intérieur.
Traversée en apnée du premier cercle de stands viandes, poissons, bouffe en tout genre. Il faut avoir le coeur bien accroché, mais nous l'avons et nous gagnons le droit de poursuivre.
Nous reussissons brillament à acquérir 3 T shirts d'une marque de bière locale, à un prix très habilement négocié par celui, qui en l'absence de Vivian, grand maitre es marchandages, s'est auto proclamé specialiste en la matière: Pierre. Il y brillament négocié les 3 T shirts pour 3 fois le prix d'1 seul, on applaudit.
Après le déjeuner, toujours sans Chris, Lionel et moi décidons de faire visiter le Palais Royal et la Pagode d'argent.
Apres un passage rapide et involontaire par le Musée d'Art Khmer ( mal renseignés, nous pensons d'abord que c'est le Palais), nous passons 1 heure et demie dans cette enceinte à tutoyer l'art et la beauté, avant de retrouver nos 2 collegues dont le manque affligeant de culture nous saute instantanement au visage.
Nous ne laissons rien paraitre de notre subtil enrichissement spirituel pour ne pas les blesser et tentons de rester a un niveau de conversation qui leur soit comprehensible...
Le repas du soir sera pour nous une souffrance, humour graveleux, contrepeteries, rien ne nous sera hélas épargné. Mais, stoiques, nous boirons le calice jusqu'a la lie...
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