16 mai : Théâtre Eugène Ionesco, Chisinau (Moldavie)
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© Adrian Cuba/Focus 2000 |
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Après Iasi, départ pour la Moldavie...
Georges Diener, de l'Alliance Française, nous y attend pour un concert. Seul petit problème: il faut un visa pour la Moldavie, ce que nous n'avions pas compris ou qu'on avait oublié de nous dire à Cluj! En fait, le visa peut s'acheter à la frontière, il suffit de sortir les US $ magiques. Plus longues et plus comiques (il faut garder son sérieux sous peine de complications ou d'excès de zèle douanier) sont les formalités dites "écologiques". Le "désinfection" est obligatoire pour tout véhicule venant de Roumanie ou sortant de Moldavie. Cela consiste à passer dans ce qui pourrait avoir révé d'ètre un lavomatic très sommaire: le véhicule recoit quelques petits jets d'un liquide indéterminé (vraisemblablement de l'eau du PRUT, la rivière qui sépare les deux pays...) C'est l'occasion de lâcher encore un peu de monnaie...
Concert Salle Eugène Ionesco |
Après le concert, diner avec Georges Diener et le Chef du Philarmonique
de Chisinau qui a aimé le concert et aimerait bien débaucher
Pierre: il a besoin d'un sax soprano pour jouer le Boléro de Ravel
la semaine suivante...Nous lui parlons de nos rencontres à Cluj.
Il connait Cezar Cazanoi et nous confirme son grand talent.
Le resto est luxueux. Il est tard, nous sommes les seuls clients. Des musiciens sont là qui jouent de la musique moldave et roumaine avec tant de virtuosité et d'émotion que nous sommes presque génés de la situation. On nous les présente: il s'agit de Nicolae Botgros, un violoniste virtuose très connu, et de son ensemble. Il dirige aussi l'orchestre LAUTARII de Chisinau qui accompagne Gheorge Zamfir (le seul musicien roumain médiatisé chez nous). |
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