Le voyage est épuisant.
Les routes roumaines sont terrifiantes. Nous croyions avoir déjà tout vu avec la Pologne, mais là: nids de poules tous les 10 metres, respect approximatif du code de la route...

Et puis cette impression bizarre de rouler toujours derrière la même voiture. Huit autos sur dix sont des Dacia de type R12, car dans les années 70-80, c'étaient les seules voitures fabriquées en Roumanie sous licence Renault (et accessibles seulement aux roumains les plus fortunés). On a beau doubler, on est toujours derrière une R12...

Il y a une similitude étonnante avec le Maroc, le même coté très rural dès qu'on sort de la ville (le pays est encore rural à 40%): les charrettes, les enfants et les animaux au bord des routes qu'on s'attend à voir traverser brusquement sans raison, les cyclistes sans phares qu'on évite la nuit au dernier moment...
Conduite en état d'alerte permanente: il n'y a que 550 km, mais ils en paraissent 1000.

Heureusement, nous ne jouons que le lendemain soir.
Juste le temps de prendre contact avec les gens de l'Institut français et au lit!
Matinée de repos. De toutes façon c'est dimanche et il y a peu d'activité en ville.

Le soir, nous jouons dans un club bien sympa, le CLUB 30, qui fait aussi Station Internet et bar à musique. L'ambiance est détendue. Il y a là l'équipe d'une petite télé locale très active.
Interview et ambiance moins "pro", mais plus décontractées. On apprécie.
Concert "club" en 2 parties, contact direct avec le public. On a le temps et on le prend, les gens apprécient.