Nous partîmes, non pas 400 mais 4, et pas de prompt renfort, nous nous trouvâmes à 3 en arrivant au port.

Vingt années de tournées, sans grosses galères...Un instrument égaré en transit à Varsovie par çi, un ou 2 saxs maltraités par là, quelques amplis en cartons de temps en temps, des batteries bonux...mais celle là on ne l'avait jamais eue.

Nous avons perdu Jean Marie en route, bloqué à Bruxelles pour un problème de passeport pas conforme pour les autorités US. Pas de discussion possible. C'est le we, rien de faisable. Il faut réagir vite pour ne pas rater l'avion. Exit Jean Marie, reparti en France dans la foulée. L'histoire continue sans lui. Sorry dude...Shit and fuck...

Demain, Grayhawk vient à la maison (nous sommes dans une grande maison au bord du Bayou, à la Nouvelle Orléans). Nous lui avons demandé de venir avec son guitariste, du coup. Le son de jean Marie et son inventivité vont nous manquer, mais avançons...Think positive.

Il pleut à Nola, chaleur humide, climat particulier, presque asiatique. Nous sommes bien cassés par le voyage. Elizabeth, là depuis 3 jours pour préparer le terrain, nous a accueillis à l'aéroport avec Sylvia, l'épouse de Jason, le patron du Snug Harbour, merveilleux club de Frenchmen Street, où nous avons joué l'an dernier et où nous repassons cette année, du coup en trio ou quartet avec musicien local invité (on ne sait pas encore).

Bruxelles attends moi, j'arrive, bientôt je prends la dérive...

Notre quartier, le Bayou à Nola